Ce jeudi 3 octobre s’est déroulée la célébration de Rentrée-Toussaint, découvrant le nouveau thème d’année : le PARDON. Textes, musiques, danses et théâtres se sont succédé pour illustrer et actualiser la parabole du Fils prodigue, ici décrit comme le rebelle… qui reçoit le pardon de son père après une véritable descente aux enfers.

Merci à tous les élèves qui ont animé : Chloé, Enora, Nolwenn, Paul Gaillard, Lise, Alexandre, Gabin, Paul, Ambre, Manon, Emma, Florian, Sandrine, Clément, Jeanne, Lucille, Eva, Merry, Léna, Mathias, Gaël, Edouard, Augustin, Nathaniël, Roman.

Merci à tous les adultes qui se sont impliqués, en particulier : l’équipe pastorale de Bgy, Mme Aïda pour ses conseils en théâtre, Mme Labarre pour ces très belles photos, Mme Kapart pour l’aide dans l’encadrement de la répétition générale.

Et un grand merci à Mme Moinard et aux lycéens de l’Abbaye qui nous ont rejoint et ont partagé ce temps fort en ensemble scolaire !

Le mot de M. Jousset :

Cela fait déjà un mois que la rentrée s’est déroulée, et il n’a pas fallu attendre longtemps pour rentrer dans notre thématique de l’année, « le pardon ». En effet, la vie en collectivité, que se soit dans la classe ou dans la cour de récréation, est un terrain qui favorise les conflits, les blessures.

Ces blessures sont quelquefois physiques, mais la plupart du temps se sont des blessures morales provoquées par des moqueries, des disputes.

Alors, comment pardonner lorsque cette blessure est profonde, que nous y replonger nous fait souffrir et que nous ne nous sentons pas capable d’oublier le mal qui nous a été fait? Peut-être en se disant qu’il est possible de pardonner le geste, la parole, sans pour autant oublier, pour aller ainsi de l’avant.

Il y a peu de temps il y a eu une dispute autour de la table de pingpong, et un garçon parmi vous a reçu un coup de raquette.

Son camarade s’est excusé pour son geste, mais malgré ces excuses la tentation de la vengeance avait trouvé une place dans la tête d’Hussein, mais il a finalement décidé de pardonner.

Lorsque je lui ai demandé pourquoi, il m’a fait comprendre que pardonner ce geste allait favoriser sa relation avec son camarade, et qu’ainsi la vie allait pouvoir suivre son cours.

Pardonner demande de la force, la force de ne pas céder à la vengeance, la force d’écouter et de recevoir les excuses de la personne qui nous a blessé.

Travaillons donc à pardonner afin de nous alléger de nos rancunes, de nos peurs, et préparer ainsi un avenir solide et fraternel.